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elo59000

Toux de chenil

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On sort de chez le veto ,verdict ,Koumba a la toux du chenil .....  
Je sais pas comment il a pu l'attraper , il a pas etait en contact avec d'autres chiens mis a part la semaine derniere a son anniversaire ,et ,justement ,2 autres des chiens on les même symptomes que lui donc je pense que les pauvres loulous l'on aussi .....

Je me demande quand même si il l'a pas attraper chez le veto(on a etait du mardi ) pck les boubous sont venut vendredi soir et il avait deja des symptomes samedi soir ....?

Il a des ganglions sous le cou ,une petite fievre ,toux et nez qui coule +++ .

Il est sous XEDEN et le veto nous a proposé de le ramener matin et soir pour des aerosols en cage a la clinique ......
Il a déja les bronches un peu prises ....

Pfffff,c'est parti pour le stress ....

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bon rétablissement à Koumba, pleins de bisous guérisseurs.

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Bon rétablissement à mon chéri!!!
Moi qui était triste de venir chez toi vendredi soir sans Boston finalement je m'en sors bien...
Ralala on s'en rappelera de l'anniv' party de Koumba...

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salut tout le monde !

Peux tu décrire les symptômes de koumba stp
je me pose des question sur Hélios, il a du mal à ingurgiter ça salive surement du au voile du palais, mais dernièrement il a une gène sur la respiration mais qui n es pas présente tout le temps, donc je me demande si c est la salive qui se bloque ou une petite toux...j ai remarqué dans le fond de ca gueule de la salive ou glaire blanche.
Sinon il se porte bien, mange bien, et toujours présent pour faire le foufou...

je surveille pour l instant car il n est pas gêné (son comportement est habituel)

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ça ne ressemble pas trop aux symptômes d'une toux de chenil, mais consulte si tu veux te rassurer ar une toux de chenil peux très vite dégénérer chez le bulldog!!

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Bah je ne vois pas d évolution, je pense plus à son voile du palais, le véto avait remarqué qu il faudrait surement l opéré, chose prévu on attend encore un peu...
Mais je trouve ca intéressant de savoir les symptômes, ou de savoir ce qui a alerté elo5900, même si je sais qu on le trouve sur internet...
En lisant sur internet on pourrai mourir tout les jours, alors qu un avis d une personne c est un peu plus "réfléchis"... Smile

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Oui ca n'a pas l'air d'être la toux du chenil ,mais comme dit Sab si tu veux être sur hesite pas et fonce chez le veto ,tout ce qui est lié a la respiration chez noc boubous peut vite degenerer ....

Ici en faites on a d'abord cru a un gros rhume , sa truffe a commencer a couler mais c'etait clair .
Ensuite il racler bcp et tousser ( mais pas du tout une toux comme la notre ) , il a vite etait abbatu et a perdu tout doucement l'appetit .
Et ensuite la truffe a couler vert , il regurgitait bcp et cracher de la mousse ( avec quelques vomissements parfois)

Lorsque le veto a vu sa truffe avec du vert secher il a direct dit "toux du chenil" , il l'a palper et il avait apparemment pas mal de ganglions .
Une fievre est possible aussi,il en a fait mais pas bcp .
Et a l'osculation les pomons sifflait ....

Une vrai cochonnerie! La ca va mieux ...Enfin!

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Ah oui l'écoulement vert est souvent synonyme de toux de chenil malheureusement... No

Bon rétablissement au loulou, c'est long mais ça partira bisous

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Merci elo pour les info, et content d apprendre que le traitement fait bien effet :-)
De mon côté tout va bien, il pète toujours le feu...fausse alerte..

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Bon rétablissement c'est vraiment embêtant cette toux de chenil .

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La Trachéobronchite infectieuse canine (toux de chenil)


La Trachéobronchite infectieuse, autrement appelée « toux de chenil » est la maladie respiratoire d’élevage par excellence. Même si elle est en général bénigne, elle entraîne des symptômes « visibles » peu souhaitables dans un élevage.


________________________________________

Causes de la maladie

La Trachéobronchite infectieuse canine est due à l’infection par plusieurs agents pathogènes, seuls, ou en association.
Le principal agent est une bactérie de la famille des coccobacilles : Bordeteila bronchiseptica, capable de provoquer seule, les symptômes les plus graves de la toux de chenil.
C’est une bactérie cousine de Bordetella pertussis, agent de la coqueluche chez l’homme. Cette bactérie est cependant souvent associée à des virus respiratoires : le virus Parainfluenza (valence « Pi ») le plus souvent, et plus rarement les adénovirus de type 1 ou type 2 (CAV-1 et CAV-2), le virus de la maladie de carré ou l’herpèsvirus canin.

D’autres bactéries peuvent également contribuer à l’apparition des symptômes de trachéobronchite infectieuse chez le chien (Streptococcus spp., Pasteurella spp., Pseudomonas spp., Colibacilles, Mycoplasmes...) mais uniquement lors de surinfection : leur développement est le plus souvent secondaire à l’infection par Bordetella bronchiseptica et par les virus respiratoires.


Mode de transmission, mécanismes d’apparition de la maladie


La Trachéobronchite infectieuse est une maladie extrêmement contagieuse dont la transmission se fait par voie aérienne respiratoire, lors de contact proche « nez à nez » entre chiens. Une transmission indirecte par l’intermédiaire des excrétions (salive, jetage nasal) semble également possible.


Après avoir pénétré dans l’appareil respiratoire, bactéries et virus viennent se fixer à la surface de l’épithélium cilié respiratoire des bronches du chien avec plusieurs conséquences


• un blocage de « l’escalator mucociliaire » de l’épithélium respiratoire : l’élimination mécanique des corps étrangers et pathogènes par les cellules à cils de l’épithélium respiratoire n’est plus assurée, les bronches
s’obstruent peu à peu, empêchant le chien de respirer correctement.

• une inflammation généralisée des bronches : entraînant douleur respiratoire et quintes de toux fortes et peu productives. Les premiers symptômes apparaissent après une incubation de 3 à 10 jours, temps pendant lequel les bactéries et les virus se multiplient activement pour contaminer l’ensemble de la surface des bronches et des bronchioles.

• une extrême contagiosité de la maladie : les bactéries et virus restant en surface des bronches sont facilement expulsés vers l’extérieur pour contaminer d’autres chiens.


Dans certains cas, les bactéries et les virus ne se cantonnent pas aux bronches et bronchioles, mais s’étendent dans l’ensemble de l’appareil respiratoire entraînant des complications de rhinite (infection des cavités nasales) ou de pneumonie (infection profonde des poumons), pouvant être fatales chez les jeunes chiots.


Symptômes majeurs de la maladie


La Trachéobronchite infectieuse peut atteindre les chiens de tous âges avec la même intensité.


La forme classique de la Trachéobronchite infectieuse est en général bénigne.

Le symptôme dominant de la trachéobronchite infectieuse est une toux sèche forte et quinteuse.

La toux peut parfois provoquer des vomissements lors d’effort d’expectoration trop poussés.

Cette toux peut être associée à une rhinite avec un jetage nasal important et des éternuements fréquents.

Les animaux atteints perdent souvent l’appétit l’ingestion des aliments pouvant déclencher des quintes de toux.

Il en résulte une fatigue importante et un amaigrissement progressif.


En général, les symptômes disparaissent après 2 à 4 semaines. Mais les animaux, même après guérison, restent porteurs et contagieux pendant près de 4 mois, devenant ainsi une source insidieuse de contamination pour les autres chiens de l’élevage.
La maladie peut prendre une forme chronique, entraînant chez l’animal une alternance entre phases cliniques aiguës avec quintes de toux, et phases de portage asymptomatique potentiellement contaminant.

L’infection peut également être complètement asymptomatique chez certains chiens : mais là encore, même s’ils n’expriment pas de signes de la maladie, ils n’en restent pas moins porteurs et contagieux.


Une forme grave peut être observée chez les jeunes chiots ou les animaux sensibles ou mal vaccinés : la toux est aggravée d’un jetage nasal important et parfois d’une pneumonie pouvant entraîner la mort.


Diagnostic


Le diagnostic clinique de la maladie est en général aisé en raison de la toux caractéristique qu’elle provoque, et de sa forte contagiosité dans l’élevage.


La confirmation de la nature infectieuse de la toux se fait par recherche de Bordetella bronchiseptica et des virus dans le jetage nasal, sur écouvillon oro-pharyngé ou dans le liquide de lavage broncho-alvéolaire effectué par le vétérinaire. La recherche peut se faire par PCR ou par bactériologie-virologie (mise en culture des germes). La recherche peut également se faire à l’autopsie sur les poumons.


Traitement


Le traitement de la Trachéobronchite infectieuse consiste en l’administration d’antibiotiques pour éliminer Bordetella bronchiseptica et limiter les surinfections par les autres bactéries.

Ce traitement antibiotique est souvent long (3 à 4 semaines) et coûteux. Il pourra être associé à l’administration d’antitussifs, d’anti- inflammatoires et de traitements par aérosothérapie (bronchoclilatateurs, antibiotiques...).

Le traitement doit dans la mesure du possible, être accompagné d’un isolement de l’animal traité pour éviter les recontaminations permanentes.


Prévention


• Vaccination :

La vaccination spécifique « toux de chenil » contient la valence Borcletella bronchiseptica (e Bb ») en association ou non à la valence « Pi » (virus Parainfluenza).
La valence Parainfluenza est souvent associée aux valences Carrré/Hépatite/Parvovirose (vaccins type « CHP ») mais la vaccination contre le virus Parainfluenza seul semble insuffisante pour prévenir les formes graves de trachéobronchite infectieuse canine.
Il existe différents vaccins spécifiques « toux de chenil » (Bb +/- Pi) :

• les vaccins inactivés disponibles en France sont des vaccins bivalents (Bb + Pi), administrables par injection et dont la primovaccination nécessite 2 injections à 2 ou 3 semaines d’intervalle. La vaccination peut se faire chez le chiot dès l’âge de 6 semaines avec un risque d’inefficacité liée à l’existence de la « période critique »

• Les vaccins vivants atténués disponibles en France sont des vaccins monovalent (Bb) ou bivalent (Bb + Pi). Ils s’administrent par voie intranasale en une seule instillation de primovaccmnation : cette voie
présente l’intérêt de développer une immunité locale au niveau des bronches, créant une barrière sur le lieu même d’arrivée des agents pathogènes. La voie intranasale permet également une protection plus rapide que la voie injectable (protection en 3 à 5 jours contre Bordetella bronchiseptica). Enfin, elle permet de protéger les chiots dès le plus jeune âge en s’affranchissant de l’interaction avec les anticorps maternels durant la période critique : les chiots peuvent ainsi être vaccinés dès l’âge de 3 semaines.


En élevage, la vaccination spécifique « toux de chenil » devra concerner l’ensemble des chiens (adultes et chiots). Les chiots seront vaccinés dès l’âge de 3 semaines afin d’éviter les formes graves parfois mortelles de trachéobronchite infectieuse. Le rappel chez les adultes s’effectue tous les ans et peut être associé au rappel annuel de vaccination pour les autres valences (type «CHP»). La vaccination en élevage contaminé ne doit concerner que les animaux en bonne santé, les animaux malades devant être isolés en infirmerie pour être traités.


Si un chien infecté ("porteur sain" ou animal en phase d’incubation de la maladie) est vacciné, une compétition entre l’infection sauvage et la vaccination se crée : les souches vaccinales sélectionnées peuvent permettre au chien d’obtenir une protection plus efficace que celle acquise aprés une infection « naturelle ». Les porteurs sains pourront donc en théorie réussir grâce à cette protection optimisée, à se débarrasser définitivement de la maladie et devenir non porteur. Cependant sur les chiens en incubation depuis trop longtemps, la compétition peut basculer en faveur de l’infection sauvage : les animaux tombent malades malgré la vaccination car ils ont été vaccinés trop tard.


• Mesures sanitaires :


La vaccination seule en élevage contaminé est souvent inefficace à cause de la forte pression infectieuse de l’environnement.

La diffusion de la Trachéobronchite infectieuse dans un élevage est en général due à une mauvaise conception des locaux avec un excès d’humidité et une mauvaise aération. Un test à la "flamme" peut être réalisé à l’aide d’un simple briquet afin de vérifier la correcte circulation de l’air : une flamme couchée indique la présence de courants d’air trop importants, une flamme immobile indique une stagnation excessive de l’air ; l’idéal étant d’obtenir une flamme légèrement vibrante.

La sectorisation de l’élevage est également importante pour la prévention de la trachéobronchite infectieuse :
les animaux malades doivent être systématiquement isolés en infirmerie ; la séparation des animaux d’âges différents et des différentes portées en nurserie doit être effective, le « nez à nez » ne devant pas être possible entre les chiens de lots différents. Comme toujours, le nettoyage et la désinfection quotidiens restent des moyens essentiels de prévention, pour limiter la quantité de pathogènes dans l’environnement.

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Merci pour toutes ces informations précieuses.

La toux de chenil est vraiment une maladie qui peut très vite dégénérer, et qui engendre un traitement assez lourd. Dès les premiers symptômes, ne tardez surtout pas à prendre rendez-vous en urgence auprès de votre vétérinaire. Cette maladie dégénère très vite et peut avoir de lourdes conséquences.

Pris en charge à temps, le traitement est compliqué (injection, antibiotiques, inhalation...) mais peut sauver la vie de votre boubou.

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